Recruitment of a consultant for action research at Fédération Handicap International
Recruitment of a consultant for action research
Humanity & Inclusion team in Rwanda aims to support the policies and initiatives of public authorities and civil society to advance the rights of people with disabilities and others living in particularly vulnerable circumstances.
Programme Rwanda
Recrutement d’un consultant pour une recherche action
Préambule
Créée en 1982 et co-lauréate du Prix Nobel de la Paix en 1997, Fédération Handicap International (HI) est une organisation de solidarité internationale spécialisée dans le domaine du handicap, indépendante, non gouvernementale, non confessionnelle, sans affiliation politique et à but non lucratif. Elle intervient dans les situations de pauvreté et d’exclusion, de conflits et de catastrophes. Œuvrant aux côtés des personnes handicapées et autres populations vulnérables, elle agit et témoigne, pour répondre à leurs besoins essentiels, pour améliorer leurs conditions de vie et promouvoir le respect de leur dignité et de leurs droits fondamentaux. La Fédération Handicap International intervient dans plus de 60 pays à travers le monde.
A partir du 24 janvier 2018, la Fédération Handicap International met en œuvre les programmes sous le nom d’usage « Humanité & Inclusion/Humanity & Inclusion » (HI). Cependant, la dénomination légale ne change pas ; elle reste « Fédération Handicap International ».
HI a commencé à travailler au Rwanda en 1994. En partenariat avec les organisations de la société civile et les institutions publiques, HI cherche à promouvoir et soutenir les politiques et les initiatives des niveaux publics et de la société civile visant à prévenir les causes de la vulnérabilité et du handicap et à lutter pour la protection et l'inclusion des personnes vulnérables.
Au Rwanda, HI se concentre sur les 3 piliers stratégiques suivants :
• Pilier 1 : Inclusion sociale et économique : promouvoir la participation citoyenne sociale, culturelle et économique des personnes vulnérables ; assurer l'accès à l'éducation pour tous ; fournir une expertise et un soutien institutionnel et améliorer la représentation et les compétences des personnes vulnérables à travers leurs associations ;
• Pilier 2 : Réadaptation, Prévention et santé : prévenir et lutter contre les maladies chroniques et invalidantes, détecter et prévenir précocement et promouvoir la santé mentale par une approche communautaire ;
• Pilier 3 : Protection : HI cherche à prévenir les violences basées sur le genre, l'âge et le handicap en initiant des actions qui renforcent l'autonomie des personnes vulnérables et mobilisent les acteurs locaux, nationaux et internationaux pour un engagement propre dans la promotion et le respect des droits des personnes vulnérables confrontées aux violences basées sur le genre, l'âge et le handicap. HI s'engage à rechercher et à fournir des données fiables sur l'identification des populations vulnérables et l'atténuation des facteurs de risque sous-jacents.
• Présentation du projet qui fait l’objet de la recherche

o Le contexte et Historique du projet VBGAH
Le Rwanda, pays ayant connu un passé obscur avec à son apogée un génocide qui a emporté plus d’un million de vies humaines, mais qui s’est miraculeusement reconstruit, fait actuellement partie des pays du continent Africain qui sont politiquement stables. Avec un essor économique et une sécurité remarquable, le pays a mis en place des institutions fortement structurées, des lois et politiques adaptées au contexte local, régional et international. Les services de santé en général et de santé mentale en particulier sont bien organisés et décentralisés. La thématique Genre est transversale et le Rwanda compte un nombre très élevé de femmes dans le leadership et dans les organes de décision à tous les niveaux. Cependant, comme partout dans le monde, la problématique de violences basées sur le genre reste encore critique sur le plan national, régional et international et constitue un problème tellement sensible que d’aucuns s’interrogent sur les causes de son ampleur.

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Comme l’objet de la recherche le mentionne, l’analyse contextuel se limitera sur la thématique des violences domestiques. Les deux enquêtes menées au Rwanda relèvent que le pourcentage des violences physiques et sexuelles augmente progressivement avec l'âge. Les chercheurs stipulent que l'expérience d'une femme en matière physique ou sexuelle par son partenaire intime au cours de sa vie a presque doublé, passant de 34 % en 2005 à 56 % en 2010 ; ce qui place le Rwanda parmi les pays ayant les taux les plus élevés de violence domestique contre les femmes dans le monde. Pourtant, les rapports de DHS 2015 et 2020 soulignent le pourcentage des femmes et des hommes victimes de violences domestiques. En 2015, dans l'ensemble, 4 femmes sur 10 et 2 hommes sur 10 âgés de 15 à 49 ans déclarent avoir subi des violences émotionnelles, physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint. Tandis qu’en 2020, 37% des femmes contre 30% des hommes déclarent avoir subi des violences physiques depuis l'âge de 15 ans et 23% femmes contre 6% hommes ont déjà subi des violences sexuelles. Parmi les femmes ayant déjà été mariées, l'auteur le plus souvent cité de la violence physique est le mari ou le partenaire actuel (58%), suivi par l'ancien mari/partenaire (27%), ce qui indique un niveau élevé de violence conjugale.

En effet, cette question interpelle tant les leaders politiques, les organisations internationales, la société civile que la communauté toute entière. Partant de sa mission de venir auprès des personnes vulnérables y compris les personnes handicapées, Handicap International, oriente ainsi ses interventions dans le domaine de protection contre les violences liées au genre, à l’âge et au handicap. Ainsi ce projet intitulé « Préventions et prise en charge des Violences Basées sur le Genre, l’Age et le Handicap » a été monté et a adopté une approche de Santé Mentale communautaire » afin de mieux contribuer à la vision nationale d’amélioration du statut de la femme qui est souvent victime des violences.
Depuis mai 2011, ce projet est cofinancé par la Direction de Développement de Coopération Suisse (DDC) et s’inscrit dans son Programme Psychosocial Régional qui contribue à la lutte contre les violences dans la Région des Grands Lacs. Le projet implémenté en quatre phase et dans les différents coins du pays, avait la mission de mobiliser les ressources communautaires pour venir à la recherche des solutions aux problèmes de violences se trouvant en elle-même. Les deux sur trois axes qui ont guidé l’intervention de ce projet pendant 12 ans sont englobe les activités visant la réduction des violences sexuelles et basées sur le genre et l’autonomie des communautés de son intervention ainsi que l’amélioration de la qualité de la prise en charge holistique des victimes de VSBG,
En somme, la mise en œuvre de ce programme de 12 ans (de mai 2011– 30 Septembre 2023), la logique de cette intervention n’est bâtie que sur la construction d’une société rwandaise où le statut de la victime avec ou sans handicap change en statut d’acteur de changement dans sa communauté grâce à l’autonomie acquise.
• Présentation de la recherche

o Pourquoi cette recherche
La violence basée sur le genre désigne "toute atteinte perpétrée contre la volonté d'une personne sur la base du genre" . Elle peut prendre différentes formes : physique, émotionnelle, sexuelle, économique. Elle est exacerbée par les conceptions néfastes de la masculinité qui découlent des déséquilibres de pouvoir patriarcaux ancrés dans la culture, l'économie et le droit. Les estimations montrent qu'une femme sur trois subit des violences physiques et/ou sexuelles au cours de sa vie, le plus souvent par un partenaire intime (OMS, 2021).

Bien que le gouvernement rwandais ait pris de l'avance dans la lutte contre la VBG, notamment en criminalisant la VBG en 2008 et en adoptant une politique de lutte contre la VBG en 2011, révisée en 2021, la VBG reste un problème répandu dans le pays. L'enquête révèle que les partenaires intimes actuels sont les auteurs les plus fréquents de la violence physique et sexuelle, ce qui est également confirmé au niveau mondial, avec des estimations récentes suggérant que 30% des femmes ayant un partenaire intime dans le monde subiront des violences physiques et/ou sexuelles par un partenaire intime au cours de leur vie.Des efforts sont faits pour s'attaquer au problème de la violence contre les femmes et les enfants. En effet, le gouvernement rwandais considère l'égalité des sexes comme une condition préalable au développement durable. Cette Egalite est ancrée dans divers cadres juridiques, dans les politiques nationales de genre et de lutte contre la VBG, notamment la Constitution nationale, les Stratégies Nationales de Transformation (SNT I -2017-2024), les plans stratégiques de développement des districts ainsi que les approches centrées sur les hommes et les garçons, telles que la campagne " Men Engage " et le mouvement " HeforShe " promouvant l'implication des hommes dans la lutte contre les disparités entre les sexes.

En outre, la santé mentale communautaire est une priorité pour le ministère de la Santé au Rwanda, à la fois comme approche mais aussi comme premier niveau d'intervention avant de fournir des services cliniques offerts par des spécialistes de la santé mentale. La santé mentale communautaire est l'un des 10 domaines d'interventions prioritaires retenus dans la politique de santé mentale au Rwanda.

Fédération Handicap International (HI), de par sa mission de promotion du respect de la dignité et des droits fondamentaux des personnes vulnérables, dont les personnes handicapées, s'associe à cette volonté politique du gouvernement rwandais de promouvoir l'égalité et l'équité des genres. Ainsi, depuis 2011, son projet de « Prévention et Prise en Charge des Violences Basées sur le Genre avec l’application d’une approche de Santé Mentale Communautaire » a été lancé avec le cofinancement de la coopération suisse et monté en 4 phases. Son intervention a évolué avec un focus sur la prise en charge de l’entièreté du couple en violence conjugale pour mieux engager les deux partenaires dans le processus de guérison de leur réintégration communautaire.
Cette orientation de l’intervention se base à ce que la violence conjugale détériore grandement la santé mentale de la victime, de l’auteur sans laisser de côté celle des enfants qui assistent ou subissent les actes infligés à l’un de leurs parents. L’état de santé mentale aussi bien de la victime que de l’auteur a été un sujet d’analyse dans plusieurs recherches portant sur le domaine de violence particulièrement la violence conjugale. L. Leroy explique que la violence conjugale est l’une des causes principales aussi bien de traumatisme aigu que d’affections médicales chroniques chez la femme. Tandis que Louise Arsenault souligne que les blessures de violence ne sont pas seulement physiques mais qu’elles peuvent être également psychologiques parce que c’est un facteur important du risque de développer un état dépressif et des symptômes psychotiques. Y. Lussier et C. Lemelin quant à eux, reviennent sur le profil psychologique de l’auteur de violence qui le pousse à une adoption des comportements violent à son partenaire conjugal. Bien que la maladie mentale quelle qu’elle soit, ne suffit pas à expliquer la violence, mais certains symptômes peuvent y contribuer : distorsion cognitive, capacité émotionnelle diminuée, niveau d’empathie plus limité… L. Leroy continue en insistant sur la nécessite de la prise en charge d’un conjoint définit comme auteur de violence au sein de couple en disant que l’auteur de violences ait besoin de pouvoir en parler, d’être écouté. Il a besoin de prendre conscience de l’impact de ses actes de violences sur son entourage.

Cette prise en charge de l’entièreté du couple en violence conjugale est ainsi prise en compte par les interventions de ce projet. Au départ, celui-ci se focalisait essentiellement sur la transformation de ces mentalités culturelles à la base des violences basées sur le genre avec une prise en compte des considérations, attitudes et pratiques socio-culturelles discriminatoires d’après les recommandations de l’étude socio-anthropologique réalisée par HI en 2012. Outre, pendant les deux premières phases de ce projet, le principe d’honorabilité familiale constituait toujours un frein à pas mal de dispositifs proposés pour la prise en chargée proposée à la femme victime de violence conjugale. C’est en 2018, avec la troisième phase que l’approche a évolué avec la mise en place des espaces protégées des partenaires conjugaux pour la guérison de leurs traumas et blessures de vie. Cette évolution de l’approche appliquée par le projet se base sur la spécificité de transformation des mentalités culturelles à la base des violences basées sur le genre ainsi que par la guérison des traumas et des blessures de la vie de chaque partenaire en couple. Les résultats prompts de ce processus d’accompagnement des couples en conflits conjugaux ont été l’objet de témoignages de plus de 360 couples accompagnés ainsi que de leur entourage.

Au cours de cette dernière phase de mise en œuvre du projet, une recherche action a été planifiée pour mener une intervention pilote basée sur le modèle de l’approche de santé mentale communautaire et structurée sur une période de 6 mois. Le protocole de cette intervention à tester se présente en 4 phases. Le processus offrira les moments de conscientisation en matière de VBG (et en particulier sur les violences conjugales) et de la santé mentale, de traitement des traumas et des blessures, la reprise de pouvoir par les survivants de violences et la prise de conscience des violences commises par les auteurs, les moments de réintégration familiale basé sur la promotion des masculinités transformatives et parentalité positive.

Cette recherche portant le titre : « Réduire les violences au sein du couple via une approche de santé mentale communautaire au Rwanda » fait l’objet d’une intervention pilote permettant de tester, d’observer les changements induits dans les perspectives de stabiliser et mettre à l’échelle l’intervention des couples en conflit. Les résultats de cette recherche serviront dans le processus de dissémination du modèle de l’approche santé mentale communautaire longuement appliqué par HI.
• Les objectifs de la recherche
• Objectif général de la recherche
Cette recherche vise à identifier et analyser les changements, directs et indirects, dans la vie de l’individu et de son couple bénéficiant l’intervention pilote dans la zone de Kigali.
• Objectifs spécifiques
• Identifier et conceptualiser les indicateurs de changements à court et à moyen terme au niveau de l'individu et du couple
• Analyser les facteurs de changement liés au modèle d'intervention proposé
o La population cible :
Les participants de l’étude sont les couples en conflits. Un nouveau groupe de bénéficiaires composé de 8 couples sera formé et suivi dans le cadre de cette recherche. Ces participants seront identifiés dans la zone d’intervention de Gasabo en collaboration avec les autorités locales. L’équipe projet les psychologues, les animateurs et les intervenants non professionnels (médiateurs communautaires) seront impliqués dans la conduite de l’intervention. En parallèle, l’équipe des chercheurs sera en charge de la partie de recherche. Les activités de recherche action seront réalisées dans le district de Gasabo ; secteur Rusororo. Les effets de l’intervention seront documentés au niveau de l’individu et du couple.
• Méthodologie attendue
Cette recherche reposera sur la méthode des études « traceurs ». Ce type d’étude longitudinale permet d’identifier quels changements apparaissent, quand et pour quelles raisons. Les mêmes individus seront donc suivis dans le temps et de manière régulière (au moins 4 ou 5 temps de collecte et analyse de données seraient souhaitées) sur 6 mois de suivi.
Vu la sensibilité des sujets abordés, des approches qualitatives (entretiens individuels ou collectifs, et/ou techniques indirecte telle que Polling Booth Survey) seront préférées.
Les cibles de cette étude sont à préciser et à justifier : Entretiens avec les couples, entretiens individuels des conjoints, entretiens avec les autres membres de la famille dont les enfants désignés affectés par les conflits des parents, entretiens avec les équipes d’accompagnement, entretien avec d’autres acteurs pertinents…

La méthodologie devrait refléter les exigences suivantes :
• Une revue documentaire de tous les documents pertinents fournis par HI (documents de projets, rapport, Plan de suivi évaluation, …).
• Des méthodes qualitatives assurant une analyse approfondie de toutes les données collectées et mettant en évidence les changements les plus significatifs. Cela comprendra des entretiens, des groupes de discussion et d'autres outils pour collecter des informations pertinentes.
• Approches adaptées à tous les participants : tous les outils utilisés doivent être sensibles au genre, âge et handicap. Les enquêtes devront être menées dans la langue locale adaptée aux répondants. Les outils devront être développés en français et traduit en kinyarwanda.
• Ethique et Sécurité : Le/la consultant(e) devra respecter les politiques institutionnelles HI avec une attention particulière sur les critères éthique (non-discrimination) ainsi que les principes d’éthique et de sécurité sur la recherche sur les VBG.
En particulier:
• La collecte d'informations devra être effectuées de manière à présenter le moins de risques possible pour les enquêteurs et les personnes interrogées (ex : espace sûre, minimiser les risques de conflits entre conjoints ou membres de la famille, collecte anonyme etc..), être méthodologiquement solides et s'appuyer sur l'expérience et les bonnes pratiques actuelles.
• Les soins et le soutien de base aux survivants/victimes devront être disponibles localement avant de commencer toute activité pouvant impliquer la divulgation d'informations sur leurs expériences de violence
• La confidentialité des personnes qui fournissent des informations sur les violences devra être protégée à tout moment
• Toute personne devra donner son consentement éclairé avant de participer à l'activité de collecte de données.
• Tous les membres de l'équipe de collecte de données devront être soigneusement sélectionnés et recevoir une formation spécialisée pertinente (les concepts de base sur les VBG, le support émotionnel de base et le référencement sûre) ainsi qu'un soutien continu.
• Des garanties supplémentaires devront être mises en place si des enfants (c'est-à-dire ceux de moins de 18 ans) sont interrogés.
• Il sera fortement recommandé d’avoir dans l’équipe dévaluation un/une spécialiste de la protection ;
• D’évaluer lors du processus de recrutement des enquêteurs et enquêtrices leur attitudes envers les VBG/le genre/et l’approche centrée sur les survivants
• Le/la consultante devra faire valider sa méthodologie et l’ensemble des outils de collecte par la spécialiste Protection HI.
• Contraintes spécifiques à la recherche

La planification et mise en œuvre de cette étude doivent être réalisées en concertation étroite avec l’équipe projet ainsi que l'équipe technique HI et en respectant le temps des interventions (c’est-à-dire la mise en œuvre par HI du protocole d’accompagnement). Les temps de collecte de données devront être définies en fonction des étapes du protocole d’intervention.
Un comité de pilotage préalablement mis en place est composé de la Cheffe de projet, la psychologue chargée de l’intervention et les trois spécialistes de siège (Protection, SMSPS et chargé des recherches). Ce comité sera renforcé par d’autres personnes impliquées dans le suivi de l’étude notamment la 2eme psychologue qui sera en charge de suivi des activités de la recherche pour se rassurer de la connexion entre l’intervention et la collecte des données et le coordinateur des opérations (Operations Manager) pour son appui technique et administrative. Ce comité sera chargé de veiller au bon déroulement de l’étude en veillant sur la coordination entre le protocole de l’intervention et celui de la recherche. Il doit se rassurer du respect des principes d’éthique et de sécurité en vigueur chez HI pour la protection des bénéficiaires de l’étude. Le comité sera en contact avec le/la consultante pour la validation des outils de collecte et d’autres livrables.
• Mission demandée

o Objectif général de la mission de l’expert
L’objectif principal de la mission du consultant est de réaliser les activités de la recherche action « Guérir les relations familiales via une approche de santé mentale communautaire au Rwanda » visant identifier et analyser les effets directs et indirects, au niveau de l’individu et de son foyer bénéficiant d’une intervention structurée sur une période de 6 mois. Le consultant sera responsable de la planification, la mise en œuvre et la valorisation de cette étude.
• Activités liées à la mission du / de la consultant(e)
• Développer un protocole d’étude, en lien avec l’intervention proposée par HI, pour pouvoir identifier et analyser les changements intervenus, notamment dans le secteur de la réduction des violences domestiques et de l’état de santé mentale auprès des couples en conflits
• Développer les outils de collecte de données
• Recruter et former une équipe de collecte de données (interviewers et/ou traducteurs selon les besoins) à collecter des informations sensibles, dans le respect des principes de HI en rapport avec la protection des bénéficiaires
• Mettre en place des mécanismes de contrôle qualité des informations collectées
• Transcrire, analyser les données collectées
• Produire un rapport et proposer des recommandations sur les points d’amélioration de l’intervention.

5-3- Les livrables
• Protocole écrit et finalisé: En collaboration avec la personne ressource de Handicap International, un protocole est rédigé à partir de la proposition technique. Ce document fournit les éléments clés pour la mise en œuvre de l’étude et comporte au moins : une introduction décrivant le contexte de l’étude/ la recherche, l’état de l’art sur la question et l’intérêt de l’étude/ la recherche ; une présentation des objectifs (généraux et spécifiques) précisant la population cible et la localisation ; une présentation du cadre méthodologique : conception de l’étude, sélection des participants, collecte, traitement et analyse des données, mécanismes de suivi de la qualité ; les responsabilités de l’expert ; le calendrier ; le budget ; les considérations d’ordre éthique.
• Rapport de démarrage : il doit décrire le contexte du projet, les objectifs et enjeux de recherche, la ligne de questionnement de la recherche, le plan de travail (plan et modules de formation des enquêteurs, les méthodes et outils de collecte et d'analyse des données, les procédures de formulation des conclusions et recommandations).
• Transcriptions en français des entretiens menés
• Un draft de rapport final de recherche : préparés par le(a) consultant(e) et discutés avec le comité de suivi de recherche.
• Un rapport final préparé par un consultant, commentés et approuvé par le comité de pilotage.
• Un résumé analytique : soulignant les principales leçons et recommandations en rapport avec l’objectif de la recherché

N.B: Tous les rapports doivent être produits en langue française.
Les livrables seront au nombre de six, à rendre dans les délais indiqués ci-dessous :
Livrables Destinataires Diffusion Délais de livraison
Documents techniques liés à la mise en place de l’étude
1- Rapport de démarrage, le protocole de recherche et les outils de collecte HI Interne Deux semaines après la signature de contrat
2- Les outils de collecte de données finalisés HI Interne Une semaine avant le début de la collecte de donnée
3- Le matériel retranscrit HI Interne Fin de mission
Documents d’avancement/ de synthèse/ de diffusion
5- Un rapport intermédiaire HI Interne Mi-parcours
6- Un rapport final HI, Bailleurs, Partenaires Externe Fin de mission
8- Un document court, support de vulgarisation (X pages) Partenaires, Bénéficiaires Externe Fin de mission
Ateliers/ Rencontres
12- Une rencontre pour discuter sur la méthodologie proposée et les documents de collecte Comité de pilotage Interne Apres la soumission du rapport de démarrage
Deux rencontres pour discuter les résultats et leur interprétation ; formuler des recommandations pratiques Comité de pilotage Interne Avant la rédaction du rapport intermédiaire et du rapport finale
13- Une rencontre pour présenter les résultats de l’étude HI, Autorités Externe Fin de mission
Le consultant accepte la possibilité qu’Handicap International reproduise la proposition méthodologique et utilise les outils développés pour la collecte de données dans d’autres contextes et projets.
5-4- Calendrier
La recherche devrait se faire pendant 6 mois à compter de la signature du contrat entre le consultant et HI. Sur la base de la durée de la mission, le (la) consultant(e) doit établir un calendrier de travail qui doit être mis dans le rapport de démarrage. Le (la) consultant(e) devra informer la Chef de projet de toute difficulté rencontrée et des retards dans le respect du calendrier convenu afin de trouver ensemble des solutions.
N.B : Le (la) consultant(e) veille à ce que les activités de la recherche soient bien menées conformément aux clauses et conditions de son contrat. Le (la) consultant(e) constituera et coordonnera les membres de l'équipe de la recherche afin de l'effectuer et de la terminer en se référant aux normes de qualité requises. Le consultant doit coordonner la collecte des données sur terrain, la gestion quotidienne des activités de la recherche, la saisie et l'analyse des données et la rédaction du rapport tout en respectant la confidentialité et la sensibilité du thème.
5-5- Les mécanismes de communication et de suivi entre le consultant et Handicap International
Le chef de projet sera responsable du suivi de la recherche au niveau d’Handicap International. Le psychologue-Responsable de la zone de la recherche sera en charge de la coordination et de l’assurance qualité de l’intervention proposé aux couples en conflits. La deuxième psychologue du projet, quant à elle, sera en charge du suivi des activités des enquêteurs pour se rassurer du dynamisme entre l’intervention et l’étude. En plus, des réunions seraient proposées en ligne pour discuter sur certains points avec les spécialistes impliquées dans ce processus de recherche.

• Profil recherché
Cette recherche action sera conduit par un (e) consultant (e) ou une équipe des consultants remplissant des conditions suivantes :
• Avoir Diplôme minimum: un diplôme de Master ou Doctorat en psychologie, en santé mentale, en santé public ou en sciences sociales
• Expérience d’au moins 5 ans dans la conduite des recherches, de suivi & Evaluation des projets de développement, de préférence dans le domaine social, genre, et /ou violences basée sur le genre, santé mentale et sur les interventions psychosociales communautaires
• Connaissance des principes de travail avec des survivants de violence
• Compréhension du développement inclusif du handicap, y compris le modèle social du handicap serait un plus
• Bonne compréhension de l’approche santé mentale communautaire
• Avoir une expérience professionnelle significative de plus de 2 ans dans le domaine des VSBG et familier avec le contexte d’intervention dont la gestion des violences domestiques
• Maîtrise langues de travail (écrit & oral) : Français avec les possibilités de communiquer avec les bénéficiaires en langue locale (Kinyarwanda) ; la maîtrise de l’anglais sera un atout)
• Excellentes capacités de communication avérées
• Expérience avérée des méthodes qualitatives et autres méthodes indirectes adaptées pour collecter des données sur des sujets sensibles telles que les VBG
• Excellentes compétences avérées en matière d'analyse de données longitudinales et qualitatives
• Maîtrise de logiciels d’analyses de données qualitatives
• Capacité d’analyse, de synthèse et d’écriture démontrées (fournir la liste des publications)
• Modalités de candidature
Les dossiers de candidature des consultants par la mission de la recherche action devront obligatoirement comporter les quatre éléments suivants :
1. Une proposition technique (ne dépassant 10 pages) présentant la compréhension des attentes de cette étude, la méthodologie d’évaluation proposée (précisant le design, la population ciblée, les méthodes utilisées, les modalités d’analyse et les questions éthiques) ainsi que le calendrier d’exécution envisagé.
2. En lien avec le point 6 plus haut, le Curriculum Vitae du consultant ou des consultants (formation, expériences tant dans les domaines couverts par le programme que dans ce type de mission d’évaluation avec une liste des travaux réalisés) et les références, y compris la liste publications principales et documents similaires produits à annexer à l’offre, une copie de diplôme d’études supérieures requises.
3. Une proposition financière détaillée avec le coût total (honoraires & frais logistiques) inclus les taxes applicables.
4. Dossier administrative du consultant/ Société
• Attestation de non créance délivrée par Rwanda Revenue Autority (RRA)(notifie) ;
• Attestation de non créance de RSSB (Notifie) ;
• Enregistrement EBM ;
• Certificat d’enregistrement RDB ;
• Certificat TVA
• Carte d’identité
• Acceptation de politique HI
8- Conditions de l’offre
1.Duree du contrat : 6 mois
2.Monnaie : La monnaie de l’offre sera le Franc Rwandais
3.Langue de l’offre : Français
4.L’offre est ouverte aux candidats/ Sociétés légalement enregistré au Rwanda
NB : Les dossiers de candidature incomplets seront déclarés inéligibles et ne seront donc pas intégrés dans le processus de sélection.
Les dossiers de candidature complets devront être envoyé au plus tard le 1er Fevrier 2023 à minuit (00 heure) à l’adresse e-mail suivante : dao@rwanda.hi.org
Les dossiers déposés en version papier ne seront pas considérés.
Fait à Kigali, le 18 Janvier 2023
Mélanie GEISER
Country Manager
Dana R and all, Correlates of intimate partner violence against women during a time of rapid social transition in Rwanda: analysis of the 2005 and 2010 demographic and health surveys, October 2015 https://bmcwomenshealth.biomedcentral.com
Attachment

Job Info
Job Category: Consultant/ Contractual jobs in Rwanda
Job Type: Full-time
Deadline of this Job: 25 January 2023
Duty Station: Kigali
Posted: 19-01-2023
No of Jobs: 1
Start Publishing: 19-01-2023
Stop Publishing (Put date of 2030): 19-01-2056
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